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Pourquoi ce site ?



Les neurosciences font partie des sciences cognitives, tout comme la philosophie, la psychologie sociale, l'intelligence artificielle, l'anthropologie, les sciences sociales, etc. Ces sciences tentent de comprendre les mécanismes cognitifs qui façonnent les comportements individuels et collectifs, ainsi que leur interaction avec leur environnement. À ce titre, la formation utilise en permanence ces sciences cognitives pour mieux comprendre la connaissance, la façon de la transmettre (pédagogie), etc. Au carrefour de ces disciplines (neurosciences, psychologie cognitive, sciences de l'éducation), on trouve aujourd'hui ce qu'on appelle la neuroéducation, qui travaille à la fois sur les moyens d'apprentissage et sur les clés de la mémorisation.

Je ne suis ni docteur en sciences cognitives, ni spécialiste des neurosciences. Je suis par contre formateur depuis de nombreuses années. J’ai beaucoup travaillé sur ces questions depuis plusieurs années, d'abord dans le cadre sportif (la prise de décision), puis en tant que formateur, ce qui m'a amené à m'intéresser à ces questions, notamment à la suite de deux situations de formation qui m'ont conduit à m'interroger davantage (voir l'article Pourquoi me suis-je intéressé aux neurosciences ?).

En tant que formateurs et formatrices, nous devons constamment améliorer nos connaissances et compétences, tant sur l'évolution de la pédagogie que sur les activités pédagogiques. C'est une évidence. Mais nous devons également mieux comprendre la façon dont cette pédagogie est perçue par les apprenants, ce qu'ils retiennent des savoirs et savoir-faire que nous leur transmettons.

Pour reprendre une expression connue, « être formateur sans connaître les processus qui sous-tendent l'apprentissage des apprenants, c'est comme vouloir tricoter un gant sans avoir jamais vu une main ».
Comprendre comment se passe l'apprentissage, la mémorisation des connaissances nouvelles et les meilleurs moyens de les retenir (sinon à quoi servons-nous ?) passe par une meilleure connaissance des apports des neurosciences.
Bien que le titre de ce site ne recouvre que partiellement son objectif (un nom de domaine synthétique et libre ne court pas les rues), il s'agit pour nous d'essayer, à partir des connaissances établies en matière de neurosciences, d'observer comment le formateur peut tirer parti de ces avancées, corriger ce qui est dépassé et améliorer ce qui peut l'être dans ses savoirs et savoir-faire.



  

 La petite vidéo de présentation vous donnera les premières éléments et les limites objectives d'un tel site. Nous espérons qu'il vous aidera dans votre passion de formateur. N'hésitez pas à nous faire des retours.



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pour retrouver les articles au bon endroit :       

 Pourquoi me suis je intéressé aux  neurosciences ?

Outre le lien avec l'activité sportive précisée plus haut, deux faits survenus durant une formation m'ont particulièrement intéressé aux neurosciences en lien avec l'apprentissage.

Le premier est survenu lorsque j'ai eu, à quelques mois d'intervalle, les mêmes stagiaires dans deux formations, ce qui les a amenés à travailler un moment sur un sujet commun, traité de manière identique, tant dans le contenu que dans l'activité pédagogique développée.  Je me suis aperçu que les stagiaires n’étaient pas en mesure de me citer les verbes d’action de cette démarche, qu'ils avaient pourtant vue quelques mois auparavant, ni l'ordre dans lequel ils apparaissaient.

Compte tenu de la qualité incontestable du stage (dont je n'étais pas l'auteur), il ne pouvait y avoir que deux raisons : soit le formateur n'était pas performant, soit les stagiaires avaient compris, mais n'avaient pas mémorisé le contenu de ce thème. Comme les échanges avec d'autres formateurs et formatrices m'ont confirmé que ce n'était pas la première fois, on peut supposer qu'il s'agit bien d'un problème de mémorisation.

Je pense que tous les formateurs et formatrices ont été confrontés à cette situation à un moment ou à un autre.
La seconde situation déstabilisante est celle où, pendant une formation sur les neurosciences que je suivais, j’ai découvert qu’une partie d’un module de formation sur la lecture que j’avais créé (à l’époque, à partir des connaissances et expériences les plus reconnues par les experts en la matière) était en fait partiellement erronée sur le plan scientifique, et que j’avais, pendant ces quinze dernières années, formé des centaines de stagiaires sur des bases critiquables.

Vous comprendrez qu'il est compliqué d'être un formateur satisfait dans un cas comme dans l'autre.