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Les biais cognitifs sont ils dangereux ? (février 25)
Les heuristiques et les biais cognitifs(décembre 24)
Les heuristiques sont des raccourcis cognitifs ou des "règles approximatives" que le cerveau utilise pour simplifier une tâche cognitive complexe. Le mot « heuristique » vient du grec et signifie « qui sert à découvrir ». Les heuristiques permettent de donner rapidement une réponse satisfaisante à une question complexe. Lorsqu'une réponse satisfaisante à une question complexe ne vient pas rapidement à l'esprit, le cerveau remplace la question complexe par une question plus simple qui s'en rapproche.
Bien que les heuristiques permettent de trouver des réponses rapidement, elles peuvent aussi mener à des jugements et des perceptions incorrects. Ces erreurs systématiques sont appelées biais cognitifs. Vous pourrez en voir quelques-uns dans la vidéo de présentation.
Voici quelques exemples d'heuristiques et les biais potentiels qui peuvent en découler :
• Heuristique de représentativité: Cette heuristique est utilisée pour déterminer le lien entre deux éléments. Elle peut mener à des stéréotypes et des préjugés, ainsi qu'à des erreurs d'attribution.
• Heuristique de disponibilité: Cette heuristique sert à évaluer la fréquence d'un événement ou la probabilité qu'il se produise. Elle peut mener à une surestimation de la probabilité d'événements marquants.
• Heuristique d'ajustement et d'ancrage: Cette heuristique est utilisée lorsque des estimations doivent être faites sans connaissances certaines. Elle peut mener à un biais de confirmation ou un biais du statu quo.
Selon la théorie évolutionniste, les heuristiques se sont développées à partir de nos capacités pour accomplir des tâches complexes, comme se nourrir ou reconnaître les dangers. Notre cerveau contient une "boîte à outils adaptative" qui comprend des processus cognitifs comme la mémoire et aussi des heuristiques.
Les heuristiques peuvent être considérées comme des outils efficaces pour prendre des décisions rapidement. Elles sont utiles lorsqu'il manque d'informations ou que les exigences d'une tâche dépassent les capacités. Cependant, il est important de comprendre les contextes dans lesquels il est approprié de s'y fier.
Les biais cognitifs sont des erreurs systématiques et prévisibles dans le jugement. Ils se produisent lorsque des informations sont interprétées et gérées. Il est important de noter que les biais ne sont pas synonymes d'heuristiques, mais plutôt une conséquence malheureuse de celles-ci.
Les biais peuvent être catégorisés de plusieurs manières :
• En fonction de l'heuristique qui les a engendrés.
• En fonction du niveau social où ils se manifestent (individuel, interpersonnel, intergroupes).
• En fonction du besoin psychologique qu'ils comblent (besoin de fermeture cognitive, estime de soi, appartenance sociale, sécurité, consonance cognitive).
Bien que les heuristiques permettent de trouver des réponses rapidement, elles peuvent aussi mener à des jugements et des perceptions incorrects. Ces erreurs systématiques sont appelées biais cognitifs. Vous pourrez en voir quelques-uns dans la vidéo de présentation.
Voici quelques exemples d'heuristiques et les biais potentiels qui peuvent en découler :
• Heuristique de représentativité: Cette heuristique est utilisée pour déterminer le lien entre deux éléments. Elle peut mener à des stéréotypes et des préjugés, ainsi qu'à des erreurs d'attribution.
• Heuristique de disponibilité: Cette heuristique sert à évaluer la fréquence d'un événement ou la probabilité qu'il se produise. Elle peut mener à une surestimation de la probabilité d'événements marquants.
• Heuristique d'ajustement et d'ancrage: Cette heuristique est utilisée lorsque des estimations doivent être faites sans connaissances certaines. Elle peut mener à un biais de confirmation ou un biais du statu quo.
Selon la théorie évolutionniste, les heuristiques se sont développées à partir de nos capacités pour accomplir des tâches complexes, comme se nourrir ou reconnaître les dangers. Notre cerveau contient une "boîte à outils adaptative" qui comprend des processus cognitifs comme la mémoire et aussi des heuristiques.
Les heuristiques peuvent être considérées comme des outils efficaces pour prendre des décisions rapidement. Elles sont utiles lorsqu'il manque d'informations ou que les exigences d'une tâche dépassent les capacités. Cependant, il est important de comprendre les contextes dans lesquels il est approprié de s'y fier.
Les biais cognitifs sont des erreurs systématiques et prévisibles dans le jugement. Ils se produisent lorsque des informations sont interprétées et gérées. Il est important de noter que les biais ne sont pas synonymes d'heuristiques, mais plutôt une conséquence malheureuse de celles-ci.
Les biais peuvent être catégorisés de plusieurs manières :
• En fonction de l'heuristique qui les a engendrés.
• En fonction du niveau social où ils se manifestent (individuel, interpersonnel, intergroupes).
• En fonction du besoin psychologique qu'ils comblent (besoin de fermeture cognitive, estime de soi, appartenance sociale, sécurité, consonance cognitive).
Systèmes 1-2 et biais cognitifs..(janvier 25)
Le **système 1** et le **système 2** sont deux modes de fonctionnement cognitifs qui interagissent constamment et qui sont liés aux biais cognitifs. Le système 1 est rapide, intuitif et automatique, tandis que le système 2 est lent, analytique et demande plus d'efforts. Les biais cognitifs, qui sont des erreurs systématiques de jugement, sont souvent le résultat d'un recours excessif au système 1, qui se base sur des intuitions et des raccourcis mentaux.
Voici comment ces concepts interagissent et sont liés :
* **Système 1 :** Ce système fonctionne de manière automatique, rapide et inconsciente. Il est économe en énergie et s'appuie sur l'expérience, les habitudes et les intuitions. Le système 1 est essentiel pour les prises de décisions rapides et les actions quotidiennes. Cependant, il est aussi plus susceptible de conduire à des erreurs et à des biais cognitifs. Le système 1 est comparé à un mode "pilote automatique" ou à un mode économe, où l'on suppose et où l'on se contente d'une conclusion intuitive.
* **Système 2 :** Ce système est lent, délibéré et analytique. Il demande plus d'efforts cognitifs et est utilisé pour des tâches complexes ou des situations nouvelles. Le système 2 permet d'effectuer des raisonnements logiques et de corriger les erreurs du système 1. Toutefois, il consomme beaucoup d'énergie et n'est pas toujours activé. Le système 2 est parfois appelé le système rationnel ou logique qui permet d'analyser les situations. Le système 2 est sollicité quand les intuitions du système 1 sont en conflit.
* **Biais cognitifs :** Les biais cognitifs sont des erreurs de jugement prévisibles et systématiques qui affectent notre perception, notre raisonnement et notre mémoire. Ils résultent souvent d'une utilisation excessive du système 1, qui privilégie les raccourcis mentaux et les intuitions, plutôt que d'un recours au système 2. Les biais cognitifs peuvent être liés à des heuristiques, qui sont des règles approximatives que le cerveau utilise pour simplifier des problèmes complexes. Ces heuristiques sont utiles pour des décisions rapides, mais elles peuvent aussi mener à des erreurs systématiques, ou biais cognitifs.
* **Relation entre les systèmes et les biais :** Le système 1, en étant rapide et intuitif, a tendance à privilégier les interprétations et les réponses immédiates et à utiliser des automatismes. Ces automatismes peuvent conduire à des biais cognitifs si les informations sont mal interprétées ou si une réponse intuitive est donnée sans analyse. Lorsque le système 1 est en action, il peut être difficile d’activer le système 2, qui permet de corriger ou de nuancer les conclusions hâtives.
En résumé, le système 1 et le système 2 sont deux modes de pensée qui influencent la façon dont nous traitons l'information, et les biais cognitifs sont souvent une conséquence de la prédominance du système 1. Être conscient de ces mécanismes est essentiel pour améliorer notre prise de décision et notre raisonnement. Le système 3 permet de contrôler les deux premiers systèmes en inhibant les automatismes et en favorisant l'activation des algorithmes.
Voici comment ces concepts interagissent et sont liés :
* **Système 1 :** Ce système fonctionne de manière automatique, rapide et inconsciente. Il est économe en énergie et s'appuie sur l'expérience, les habitudes et les intuitions. Le système 1 est essentiel pour les prises de décisions rapides et les actions quotidiennes. Cependant, il est aussi plus susceptible de conduire à des erreurs et à des biais cognitifs. Le système 1 est comparé à un mode "pilote automatique" ou à un mode économe, où l'on suppose et où l'on se contente d'une conclusion intuitive.
* **Système 2 :** Ce système est lent, délibéré et analytique. Il demande plus d'efforts cognitifs et est utilisé pour des tâches complexes ou des situations nouvelles. Le système 2 permet d'effectuer des raisonnements logiques et de corriger les erreurs du système 1. Toutefois, il consomme beaucoup d'énergie et n'est pas toujours activé. Le système 2 est parfois appelé le système rationnel ou logique qui permet d'analyser les situations. Le système 2 est sollicité quand les intuitions du système 1 sont en conflit.
* **Biais cognitifs :** Les biais cognitifs sont des erreurs de jugement prévisibles et systématiques qui affectent notre perception, notre raisonnement et notre mémoire. Ils résultent souvent d'une utilisation excessive du système 1, qui privilégie les raccourcis mentaux et les intuitions, plutôt que d'un recours au système 2. Les biais cognitifs peuvent être liés à des heuristiques, qui sont des règles approximatives que le cerveau utilise pour simplifier des problèmes complexes. Ces heuristiques sont utiles pour des décisions rapides, mais elles peuvent aussi mener à des erreurs systématiques, ou biais cognitifs.
* **Relation entre les systèmes et les biais :** Le système 1, en étant rapide et intuitif, a tendance à privilégier les interprétations et les réponses immédiates et à utiliser des automatismes. Ces automatismes peuvent conduire à des biais cognitifs si les informations sont mal interprétées ou si une réponse intuitive est donnée sans analyse. Lorsque le système 1 est en action, il peut être difficile d’activer le système 2, qui permet de corriger ou de nuancer les conclusions hâtives.
En résumé, le système 1 et le système 2 sont deux modes de pensée qui influencent la façon dont nous traitons l'information, et les biais cognitifs sont souvent une conséquence de la prédominance du système 1. Être conscient de ces mécanismes est essentiel pour améliorer notre prise de décision et notre raisonnement. Le système 3 permet de contrôler les deux premiers systèmes en inhibant les automatismes et en favorisant l'activation des algorithmes.
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Les biais Cognitifs (décembre 24)
Vous trouverez ci-après 2 petites vidéos qui se suivent présentant ce que sont les bais cognitifs et des exemples des biais les plus connus ou courants.
Ces biais qui nous encerclent …(janvier 25)
Les biais peuvent être difficiles à gérer. En effet, il est difficile pour les gens de reconnaître qu'ils souffrent d'un biais. C'est ce que nous appelons l'angle mort des biais.
Par exemple, il existe un nombre qui suit une certaine règle : 3-6-12. À votre avis, quel est le prochain chiffre après "12" ? Réfléchissez-y un instant.
La plupart des gens répondraient probablement "24" : 2 fois 3 font 6, 2 fois 6 font 12, et 2 fois 12 font 24.
De cette façon, les gens sautent facilement aux conclusions. Nous appelons cela un biais de conclusion. Une fois que nous avons tiré une conclusion, nous avons tendance à nous y tenir.
Lorsque cette tendance est forte, nous ignorons toute preuve contraire qui se présente et insistons sur la cohérence. De ce fait, une fois que nous avons tiré la conclusion "24", nous nous sentons à l'aise avec cette réponse et nous sommes moins enclins à envisager d'autres solutions.
Cependant, la réponse n'est pas seulement "24". Par exemple, "13" ou "9" est également correct. Si la règle du nombre est "plus grand que le nombre précédent", alors "13" est également acceptable. De même, si le nombre est "divisible par 3", alors "9" est également acceptable. En d'autres termes, l'attitude consistant à ne pas essayer de trouver une autre solution est clairement influencée par des biais.
Vous lisez ces pages et à force j'ai fini par vous connaître…(février 25)
Vous qui parcourez ce site , j'ai appris à vous connaître : voici (à peu près) qui vous êtes …
Vous avez besoin d’être aimé et apprécié, et pourtant vous savez être critique avec vous-même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez généralement les compenser. Vous avez un potentiel considérable que vous n’avez pas encore utilisé à votre avantage.
À l’extérieur vous êtes discipliné et vous savez vous contrôler, mais à l’intérieur vous tendez à être préoccupé et à bouillir.
Parfois vous vous demandez sérieusement si vous avez pris la bonne décision ou fait ce qu’il fallait. Vous préférez une certaine dose de changement et de variété, et devenez insatisfait si on vous entoure de restrictions et de limitations. Vous n’acceptez l’opinion d’autrui que dûment démontrée. Vous avez trouvé qu’il était maladroit de se révéler trop facilement aux autres. Par moments vous êtes très extraverti, bavard et sociable, tandis qu’à d’autres moments vous êtes introverti, circonspect et réservé. Certaines de vos aspirations tendent à être assez irréalistes…
Alors ? À combien estimez-vous la pertinence de cette évaluation de vous-même ?
Lorsque le psychologue américain Bartram Forer fit passer ce test de personnalité à ses étudiants en 1948, il leur demanda de noter la pertinence de cette évaluation pour eux sur une échelle de 0 à 5. La moyenne fut de 4,26. Pourtant ils avaient tous lu la même chose sans le savoir. C'est ce qu'on appelle l'effet Barnum. L'évaluation était vague, remplie de clichés s'appliquant à n'importe qui. Mais l'effet barnum tend à vous faire adhérer à cette description et à la considérer comme juste et relativement voir totalement représentative de vous-même. Ce biais cognitif fait les choux gras des astrologues, voyants, politiciens et pseudo-thérapeutes de bien être.
Lorsque le psychologue américain Bartram Forer fit passer ce test de personnalité à ses étudiants en 1948, il leur demanda de noter la pertinence de cette évaluation pour eux sur une échelle de 0 à 5. La moyenne fut de 4,26. Pourtant ils avaient tous lu la même chose sans le savoir. C'est ce qu'on appelle l'effet Barnum. L'évaluation était vague, remplie de clichés s'appliquant à n'importe qui. Mais l'effet barnum tend à vous faire adhérer à cette description et à la considérer comme juste et relativement voir totalement représentative de vous-même. Ce biais cognitif fait les choux gras des astrologues, voyants, politiciens et pseudo-thérapeutes de bien être.
