Comment puis-je capter et maintenir l’attention des stagiaires ?
- Diversifier les modalités pédagogiques
- Diversifier les supports
- Mettre les stagiaires en mouvement
- Faire des micro-pauses de 2 mn
Bon les 2 premiers points ne sont pas une surprise. Revenons sur les 2 suivants
3 moyens pour consolider les apprentissages de la journée
Bon on sait tous réaliser des supports power point (même si je préfère personnellement Prezi). On sait qu’ils doivent être Synthétiques et Visuels.
Sauf que …un petit récapitulatif en vidéo ne fait jamais de mal...
micro-pauses et activités décalées
Très souvent nous sommes confrontés lors d'une séance (surtout si la formation dure plusieurs jours), à une baisse de concentration de nos apprenants, soit à cause de la fatigue, soit par distraction lorsqu'un sujet est complexe ou ardu. Le plus souvent nous décidons d'avancer la pause traditionnelle même si le moment n'est pas le bon.
Voici 2 solutions alternatives qui permettent une meilleure concentration tout au long de la journée sans trop rompre le rythme de la formation telle qu'elle est prévue.
Quelques exemples de micro pauses 2-3 mn.
Quand les faire ? lorsque vous constatez que les apprenants sont fatigués (milieu d’après midi souvent)
Comment les faire ?:
-fermer les yeux et penser à autre chose
-contempler la nature par la fenêtre si c’est possible
-déambuler dans la pièce
-mettre de la musique
-observer et manipuler un objet de son choix dans la salle
-faire des étirements.
Mais ne pas toucher à son téléphone !
- Un mot caché ou un mini mot croisé (https://www.educol.net)
- Un puzzle (www.jigsaw.com)
Toujours en lien avec le sujet abordé lors de la séance ou sur le sujet de l’attention.
Cyril Couffe Docteur en sciences cognitives, chercheur à GEM, l'École de Management de Grenoble a réalisé une étude inspirée des travaux de Niels Taatgen ,une tâche de gestion de planning d’une durée moyenne de 45 minutes, tâche longue, pénible et coûteuse.
Les participants étaient répartis en trois groupes: un groupe qui effectuait la tâche sans aucune pause, un groupe avec une «mauvaise pause» et un groupe avec la pause supposée optimale. La «mauvaise pause» impliquait de se concentrer intensément sur une autre tâche tandis que la «bonne pause» permettait des moments d’errance mentale.
Les données obtenues ont mis en avant deux effets intéressants.
En premier lieu, le simple fait d’avoir eu deux fois 60 secondes de pause a provoqué une augmentation de près de 10% de bonnes réponses par rapport aux autres groupes.
Ensuite, la mauvaise pause, coûteuse elle aussi en ressources attentionnelles, n’a pas aidé à régénérer les ressources, comme si les participants n’en avaient même pas eu!